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Vie du paysage
6 février 2010

Demi-dose

Extrait de Novethic - j'ai rajouté les liens.

"Vers une agriculture moins gourmande en pesticides ?

Mesure phare du Grenelle de l'environnement, la réduction des pesticides a été actée avec « si possible », une baisse de 50 % de leur usage dans les dix ans. Une étude de l'INRA publiée fin janvier montre que des marges de progrès importantes sont effectivement réalisables mais qu'une cible de - 30% paraît plus réaliste.

Alors que le recours massif aux pesticides est de plus en plus difficilement accepté, et par l’opinion publique et par les agriculteurs eux-mêmes, est-il concrètement possible d’en réduire drastiquement l’usage comme l’a acté le Grenelle (-50% « si possible » d’ici dix ans) et comme le souhaite la récente directive européenne sur l’utilisation durable des pesticides? C’est à cette épineuse question que se sont frottés 80 experts dans une minutieuse enquête de l’INRA « Ecophyto R&D », entamée il y a quatre ans. La bonne nouvelle est qu’il existe une marge de progression relativement importante : « les travaux montrent qu’une réduction de l’ordre de 30 % du recours à l’échelle nationale serait possible avec des changements de pratiques substantiels, mais sans bouleversement majeur des systèmes de production », note l’étude. Mais si, pour la FNE, cela montre que «  l’objectif de réduction de 50% est plus que jamais d’actualité », cette cible ambitieuse paraît toutefois difficile à atteindre dans les dix ans. Pour Pascal Ferey, vice président de la FNSEA responsable de l’environnement, elle est d’ailleurs tout simplement « inenvisageable ».

(...)

Une sensibilisation par l’expérimentation

L’expérimentation est l’une des clés du succès pour généraliser les bonnes pratiques, semble-t-il. Ainsi, pour la FNSEA et les associations environnementales, le réseau de 3000 fermes expérimentales qui devrait progressivement être mis en place est crucial. « Il faut que chaque exploitant puisse trouver dans sa zone un lieu de validation de ces process agricoles », insiste Pascal Ferey, pour qui « les freins au changement sont aujourd’hui techniques et économiques et non plus psychologiques ». A voir. Pour Jean-Claude Bévillard au contraire, il faut encore sensibiliser et informer l’ensemble des acteurs de la filière, car tous sont loin d’être mobilisés. « La formation des agriculteurs sur le sujet qui devrait débuter cette année pourrait déjà permettre de gagner 20 à 30% sur l’usage actuel », explique-t-il. Et à terme, « des intermédiaires devenant de moins en moins vendeurs et de plus en plus accompagnateurs, donneurs de conseils » pourrait permettre de changer la physionomie de la filière. (...)."

Article complet

epouvantail_rapace

Commentaires
Y
@Laurent : va falloir que tous ceux qui vivent bien de la production et de la vente des pesticides acceptent de faire évoluer leurs métiers.
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L
toute reste certainement possible , je pense que<br /> le progrés de ce coté la passe encore par l'education de base , des nouveaux agriculteur , <br /> une formation a la culture sans chimie des les ecoles, une formation a la culture qualitative ,plus que quantitative ,un encouragement pecunier a l'agriculture bio ,aprés tout on parle de taxe carbonne et certainement d'autres a venir sous le pretexte de l'environnement autant qu'elles servent a cela et encouragent ceux qui travaillent la terre en la respectant , acheter bio dans les magasins coute 5 a 10% Plus cher ,alors dans les situations de crise les consommateurs meme si ils le souhaite ne peuvent pas toujours pallier a la depense et au surcout de cette production qu'il faudrait par un achat plus massif encourager , un paradoxe ... <br /> pourtant je pense que beaucoup d'agriculteur ont le regard tournée vers cette culture bio , mais qui sans aide ne pourront pas basculer vers ce mode de travail ,et en attendant il faut sutout continuer a soutenir ceux qui ont fait le pas
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