@Francis : Aka, la mouche ! Juste devant Alo la mante.<br />
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Me souviens de ce livre. Il m'avait marqué et me revient aussi en tête à chaque sécheresse.<br />
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@Gi : très joli poème. Mais la mante, merveille de la nature et régulatrice d'espèces qui font du dégât dans les activités humaines, mériterait bien un poème laudatif ....
Qui a gagné au concours du saut à la perche, la Mouche, ou la Mante ?<br />
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Ton titre me fait penser à la série de meurtres racistes en Afrique du sud romancée par André BRINK sous le titre "Une saison blanche et sèche" (prix Médicis 1980).
J'ai trouvé sur internet ce poème qui lui va bien :<br />
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Auteur : Vette de Fonclare<br />
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"Symbole grêle du danger,<br />
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C’est une ramille qui prie.<br />
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Toute maigre et dégingandée,<br />
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Croquant volontiers ses maris,<br />
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Elle est verte comme la menthe<br />
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Dont elle a usurpé le nom<br />
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Et s’est pétrifiée dans l’attente<br />
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D’une mouche ou d’un papillon.<br />
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Toute confite en cruauté<br />
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Elle croise ses courtes mains.<br />
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C’est un petit alien glacé,<br />
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Sans frein, car sa faim est sans fin.<br />
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Et dans le monde en minuscule<br />
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Des brindilles, des herbacées,<br />
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Ses redoutables mandibules<br />
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Sèment la terreur au verger.