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Vie du paysage
27 novembre 2009

La biodiversité et les pépettes

Quand le coût de la protection de la biodiversité ou plutôt de sa destruction commence à être chiffré ....

La biodiversité victime des subventions à l'industrie et à l'agriculture

Les résultats de la première étude évaluant le bénéfice économique de la biodiversité et des écosystèmes montrent l'urgence de réformer les politiques de subventions agricoles et industrielles. Pour l'économiste indien Pavan Sukhdev, responsable de l'étude, ces politiques sont responsables de la destruction massive des ressources naturelles.
« Dépassées, inefficaces et contre-productives ».  Les subventions destinées à l’agriculture, l’industrie de la pêche, mais aussi au secteur de l’énergie ou encore de la mobilité s’élèvent pourtant à près de mille milliards de dollars par an, soit 1% du produit intérieur brut mondial. Une large majorité de ces subventions sont responsables d’une destruction massive des ressources naturelles, démontrent les économistes et scientifiques auteurs de « L’économie des écosystèmes et de la diversité biologique » (The Economics of Ecosystems and Biodiversity - TEEB). Les auteurs ne manquent pas de rappeler que le rapport Stern, publié en 2006, estimait que 1%, précisément, du produit intérieur brut mondial suffirait déjà à juguler les effets négatifs du réchauffement climatique. Aussi est-il indispensable de réformer les politiques de subventions, estiment-ils.

(...)

Outre la réforme des subventions agricoles et industrielles préjudiciables à l’environnement, les auteurs de l’étude préconisent également la mise en place d’instruments de labellisation et de marché, une réglementation visant une véritable valorisation des biens et services relevant des écosystèmes, une multiplication d’espaces protégés, un usage plus conséquent du principe pollueur-payeur, ainsi qu’un investissement poussé dans des infrastructures écologiques. "Reconnaître et donner un prix aux services rendus par la nature à la société doit devenir une priorité pour les responsables politiques", explique encore Pavan Sukhdev à l'AFP. L’économiste estime ainsi qu’investir 45 milliards de dollars par an dans le développement de zones protégées sur terre et en mer permettrait d'assurer des bénéfices de l'ordre de 4 à 5,000 milliards de dollars par an après quelques dizaines d'années.

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biodiversite

Commentaires
Y
@PH : espérons que nos enfants et petits-enfants n'auront pas à s'adapter dans l'urgence ou dans le "trop tard" ....<br /> Je crois que dès maintenant la vision globale est disponible mais elle est fractionnée par les visions étatiques ainsi que par la quasi impossibilité de l'individu à se situer dans ce qui est annoncé.
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P
Le gros problème est d'apprécier un système dans sa totalité ! Pour le moment, les données qui arrivent sur le terrain sont parcellaires ! Mais un jour prochain, nous aurons une vision plus globale et alors nous saurons nous adapter !
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Y
@Choule : je pense qu'il y a un réel mouvement de fond des scientifiques et pas seulement des "natureux". La prise de conscience avance doucement ......
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O
Quand le bon sens est quantifié, ça donne espoir !
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