@Gi : Je ne pense pas que l'on aurait entedu les chats-huants. Quoique pendant le confinement, ces coins habituellement bruyants (circulation auto) étaient silencieux.<br />
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Merci pour le poème de Verlaine. L'heure du berger me rappelle des souvenirs d'enfance avec le troupeau chèvres/moutons que l'on ramenait à la ferme des grands-parents,suivis par Vénus, de plus en plus lumineuse.
"L'heure du berger<br />
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La lune est rouge au brumeux horizon ;<br />
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Dans un brouillard qui danse, la prairie<br />
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S'endort fumeuse, et la grenouille crie<br />
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Par les joncs verts où circule un frisson ;<br />
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Les fleurs des eaux referment leurs corolles ;<br />
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Des peupliers profilent aux lointains,<br />
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Droits et serrés, leur spectres incertains ;<br />
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Vers les buissons errent les lucioles ;<br />
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Les chats-huants s'éveillent, et sans bruit<br />
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Rament l'air noir avec leurs ailes lourdes,<br />
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Et le zénith s'emplit de lueurs sourdes.<br />
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Blanche, Vénus émerge, et c'est la Nuit."<br />
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Paul Verlaine<br />
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Tu nous aurais mis le son, aurions-nous entendu les chats-huants ? autrement, pour le reste, tout y est !
@Lannic : osons osons. Parfois j'ai un titre en tête avant d'avoir la photo ... ;o)<br />
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@Broutilleb : les pieds sur terre et la tête en l'air, les yeux sur les astres errants.