Ah ménagement du territoire ....
Beaucoup de tensions entre intérêts opposés sur l'avenir de l'espace naturel : le transformer en zones productivistes pour relancer la croissance et son lot d'emplois + nuisances ou le préserver tel quel sachant qu'il y a de moins en moins d'exploitants agicoles pour en vivre et l'entretenir ?
On voit rapidement que dans cet affrontement, l'intérêt de la faune, de la flore, des flux eau/air, et donc la réflexion collective et à long terme sur la place de l'Homme dans son environnement, passent à la trappe des intérêts individuels, de la médiatisation des passions et des postures télégéniques.
Ce n'est probablement pas un hasard si un romancier talentueux s'est emparé de ce sujet de société majeur et vient d'obtenir le prix de Flore.
Maintenant, moins talentueux mais tellement représentatif de la mauvaise foi et de la pauvreté des arguments, qui parmi ces déclarations ineptes va gagner un point Godwin ?
J'avais déjà écrit sur ces concepts opposés qui induisent/expliquent certains comportements environnementaux : "l'homme et la nature", "l'homme est la nature" mais je pense qu'il faut en rajouter une autre, "l'homme hait la nature".