Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Vie du paysage
1 octobre 2009

Pétrole et baleines

Les baleines grises seront-elles achevées par la prospection pétrolière ou sauvées par les banques ?

Extrait de Novethic 29/09/09

Sakhaline : les baleines grises menacées par le pétrole offshore

Opérateurs du projet Sakhaline, à l'est de la Russie , Shell et Gazprom ont accepté de suspendre leur prospection sismique pendant l'été. Le bruit chassait les cétacés de leur aire nourricière, menaçant la survie de l'espèce. Exxon, Rosneft et B.P n'ont en revanche pas voulu écouter les appels des scientifiques et du grand public.

Il s'agit d'une victoire de la concertation entre scientifiques indépendants et compagnies pétrolières, par l'intermédiaire d'une ONG et avec l'aide de la pression financière des banques. Il aura fallu plus de quatre ans de frottements, confrontations, discussions et recommandations plus ou moins écoutées, voire totalement ignorées, pour que le Panel de conseil scientifique sur la baleine grise occidentale (Western Gray Whale Advisory Panel) parvienne à faire admettre la nécessité à Shell, Gazprom et aux autres membres du consortium de Sakhaline Energy Investment Company (Mitsui et Mitsubishi) de suspendre leurs tirs d'exploration sismiques de juillet à octobre 2009,  saison où les baleines viennent se nourrir sur les côtes des Iles Sakhaline. La région connaît en effet une grosse activité pétrolière offshore depuis que l'énorme chantier Sakhaline II y a débuté, en 2003. C'est non loin de là, dans le lagon de Pitlun, que les baleines viennent faire leur réserve de graisse pour la période de reproduction, qui suivra, en hiver, dans une autre région, toujours inconnue à ce jour.

« Faibles chances de survie »

La baleine grise occidentale est l'une des espèces les plus menacées au monde. On l'a même crue éteinte entre les années 1950 et 1970. On en compte aujourd'hui 130 individus dont seulement 25 à 30 femelles en âge de procréer. « Sa petite population laisse une faible chance de survie à l'espèce si les activités industrielles continuent » prévenait l'ONG internationale Pacific Environment en juin. Or Exxon, Rosneft et British Pétroleum ont continué leurs activités cet été, malgré l'avertissement des scientifiques et une pétition de 50 000 signatures collectée par WWF au printemps et envoyée aux directions des groupes.

(...........)

Or les banques veillent, via des consultants indépendants sur place aux pratiques vis à vis de l'environnement. Les  prêts ont été accordés en 2008, mais « si les conditions n'étaient pas remplies [...] et aucune solution satisfaisante n'était trouvée, le prêt deviendrait exigible » précise Patrick Bader, responsable développement durable du pôle investissement de BNP Paribas, l'un des prêteurs.

Article complet

-------------------

Sizun_goeland_mer_remous_1_300509

Commentaires
Y
@Nadège : qu'un trader se mette à spéculer sur les chances de survie de la dernière baleine !
Répondre
N
pffff...y a vraiment des trucs qui nous dépasse, ils attendent quoi ???
Répondre
Vie du paysage
Newsletter
16 abonnés
Derniers commentaires
Mes résidences complémentaires